Aïn El-Turck: 3 jours dans le noir
A l’heure où nous mettons sous presse, des familles d’Aïn El-Turck ont
poussé un ouf de soulagement après avoir vécu trois jours dans
l’obscurité à cause des coupures d’électricité récurrentes, qui
frappent, depuis des années, cette localité balnéaire, située pourtant
à quelques km d’Oran. Le courant a été rétabli, nous dit-on, mais le
problème persistera tant qu’on n’aura pas trouvé une solution
définitive. La faute n’incombe pas à la direction régionale de la
Sonelgaz, qui a mis les moyens pour prévenir ce genre de situation mais
à la représentation locale de cette entreprise, qui ne semble pas
mesurer la gravité de la situation. Dimanche, la ville subissait sa
énième coupure intempestive de courant. L’incident, qui pénalise les
abonnés, a bien sûr été signalé au service dépannage de la Sonelgaz et
une équipe s’est déplacée pour remédier à cette situation.Mais, «manque de pot», le courant n’a été rétabli que pour une partie
de la localité au cours de cette journée et les citoyens malchanceux,
qui habitent les autres quartiers d’Aïn El-Turck, ont été contraints à
rester dans le noir et à subir les aléas de l’obscurité.Certains commerçants, qui utilisent des présentoirs réfrigérés, ont été
contraints de trouver où stocker leurs marchandises périssables pour ne
pas subir des pertes sèches, alors que d’autres ont vécu ce triste sort
par la faute de la Sonelgaz, qui n’arrive toujours pas à trouver une
solution définitive à ce problème de coupures intempestives de courant,
qui rend dure la vie des habitants de cette localité aussi bien en
hiver qu’en été. Mais, l’outrageant dans cette histoire est la réaction
des responsables locaux de cette entreprise, qui n’arrivent pas à
comprendre le calvaire, qu’endurent ces abonnés, qui s‘acquittent
pourtant de leurs redevances. Des citoyens, qui nous ont contactés, ont affirmé que, depuis trois
jours, ils sont à la merci du froid, qui caractérise les zones
côtières. «Nos résistances électriques sont à l’arrêt depuis cette
panne et on ne peut même pas recourir aux méthodes traditionnelles du
brasero pour nous réchauffer. Ces pannes sont connues de tous les responsables locaux et, à quelques
jours de la conférence LNG 16 et du lancement du plan «Oran ville
lumière», nous sommes plongés dans le noir», se lamente un citoyen, qui
n’arrive pas à trouver à quelle porte frapper pour que cesse enfin ce
calvaire, qui dure depuis des années.
Le courant électrique a été rétabli aux environs de 16 heures, en
attendant la prochaine coupure et les prochaines tracasseries.
RL
L'écho d'Oran